Rentabiliser les « BRIQUES - TEMPS »

La subjectivité du temps qui passe

Déjà en 49 ap JC Sénèque dans son ouvrage  « De la brièveté de la vie » écrit : La majeure partie des mortels, déplore que nous naissions dans la perspective d’une trop courte existence, où les ans à nous impartis défilent si vivement, si fugacement que, mis à part le cas de quelques-uns, pour les autres c’est en pleins préparatifs de la vie que justement la vie les abandonne.

une philosophie de vie

Même s’il n’aura jamais de diplôme, un maître de son temps peut espérer quelques bénéfices : Il sait à tout moment à quoi il veut utiliser son temps. Il a évalué combien de temps lui prend la construction des "briques temps" de sa vie. Il ne vit qu’un seul temps, professionnel ou personnel de routine ou d’exception, le sein. Il désencombre sa mémoire du « quoi » au profit du « comment » et du « pourquoi » car il sait faire les bons choix. Il sait réfléchir chaque jour sur l’usage qu’il fait de son temps en fonction d’objectifs clarifiés.

Nos chères mauvaises habitudes

nous faisons : Ce qui nous plait avant ce qui nous déplaît, ce qui va vite avant ce qui prend du temps, ce qui est facile avant ce qui est difficile, ce que nous savons faire avant ce qui est nouveau, ce qui est urgent avant ce qui est important, ce que d’autre nous demande de faire avant que nous avons choisi.

 

Le constat rationnel

est qu’il est impossible de « gagner » du temps, celui-ci s’égraine inexorablement. Ainsi, gérer son temps c’est rentabiliser les moments successifs de notre existance. L’idée est que chaque moment est une « BRIQUE-TEMPS » de la construction de son projet personnel.

Les cycles de nos habitudes

La spirale de notre progression personnelle est formée à partir d’une forme circulaire déformée par un écart. Sans cette volonté nous tournons en rond dans le cercle de nos habitudes. Nous créons des habitudes pour passer du mode volontaire, qui demande une énergie mentale d’observation, de concentration et d’application dans nos gestes, à un mode automatique plus économique.

Ce mode rigide répond à une mise en situation unique et doit évoluer pour répondre à l’évolution de nos projets. Ainsi, rentabiliser mon temps c’est analyser les cycles de mes habitudes pour adapter mes automatismes à l’évolution de mon projet de vie.

Je propose dans un premier temps de s’interroger sur la pertinence de nos « BRIQUES TEMPS » sur le cycle de la journée et celui de l’année. En effet ces deux cycles sont soumis à la fois à l’influence de notre nature et de notre vie sociale. Le cycle de la semaine n’est pas un cycle naturel, il est soumis à nos contraintes de vie en société.

 Toujours en s’appuyant sur un des fondements de la méthode qui est de porter à la conscience les automatismes auxquels nous sommes soumis, L’idée ici est de se reconnecter avec notre nature. Effectivement, notre nature s’impose à nous chaque jour. Ainsi, le cycle circadien de la journée fait apparaitre des points particuliers tout au long de celle-ci. De la même manière nous sommes soumis au cycle des saisons de l’année.

 

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